On le savait avec le TePos du Méné, la méthanisation a le vent en poupe en Bretagne. Voici un article d’Actu Environnement qui porte sur le sujet.
Nous rappelons toutefois que si nous sommes favorables à la méthanisation des déchets, nous sommes opposés à une agriculture dont l’objectif principal est de produire de l’énergie. Voir par exemple nos articles sur les énergies produites en agriculture. Les installation comme les fermes de 1 000 vaches ou autres méthaniseurs géant pour maïs sont de vraies fausses solutions.
Nous rappelons également la fragilité de ces installations lorsqu’elles elles sont liées à des élevages intensifs produisant des viandes d’entrée de gamme. Les commercialisations se font sur des marchés mondiaux très instables, et sensibles aux spéculations qui les accompagnent.
voici l’article :
En Bretagne, la méthanisation agricole tire vers le haut la production de biogaz. En janvier 2014, la région comptait 41 unités de production et de valorisation de biogaz en fonctionnement, pour une puissance de 11 mégawatts (MW) et une valorisation de quelque 500.000 tonnes de déchets organiques. Ce n’est qu’un début, espère le conseil régional, puisque le gisement mobilisable est de quatre à huit fois supérieur à ce qui est mobilisé à l’heure actuelle, y compris en incluant la quarantaine de projets en cours. C’est ce qui ressort de l’étude "Bilan régional et perspectives de développement de la filière méthanisation en Bretagne", présenté mi-septembre 2014 et réalisée par le conseil régional, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) et l’Association d’initiatives locales pour l’énergie et l’environnement (AILE).
Depuis 2007, rappelle l’étude, deux plans biogaz soutenus par l’Ademe, les conseils régionaux de Bretagne et Pays de la Loire et animés par AILE ont été mis en place. Cette démarche a abouti au lancement régulier de sessions dans le cadre de l’appel à projets Plan biogaz. En 2014, trois sessions ont déjà été lancées et une quatrième devrait l’être d’ici la fin de l’année. Parallèlement, l’Ademe Bretagne et le Conseil régional de Bretagne ont lancé un appel à projets complémentaire destiné à aider les groupements de producteurs, des coopératives ou encore des territoires.