Le torchon brule entre l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’Environnement et du travail), et la DGAL (Direction Générale à l’Alimentation) composante du ministère de l’agriculture. La deuxième ne tiendrait pas compte des prises de positions de la première sur les dossiers des pesticides, des intrants, et autres produits chimiques destinés à l’agriculture. L’ANSES ayant émis des avis défavorables pas ou peu suivi d’effet. Si l’on en croit le Journal de l’Environnement, l’ANSES trouverait la DGAL et sa tutelle le ministère de l’Agriculture protègerait un peu trop les industriels.
Voici l’article :
C’est une lettre qui n’était pas destinée à être rendue publique. Marc Mortureux, le directeur de l’Anses, y tance Patrick Dehaumont, son homologue de la DGAL. En cause : l’inaction de la direction générale de l’alimentation -sous tutelle du ministère de l’agriculture- face aux avis scientifiques défavorables rendus par l’agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail au sujet de plusieurs dizaines de produits pesticides employés aussi bien par les agriculteurs que les particuliers. L’association Générations Futures va porter plainte contre X pour mise en danger de la vie d’autrui. C’est la transparence des autorisations de mise sur le marché des pesticides, accordées par le ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, qui est directement au cœur de cette affaire. Explications.
Quand il écrit à Patrick Dehaumont en août 2012, Marc Mortureux n’en est pas à sa première alerte... Suite de l’ article