Le nucléaire n’est pas dangereux, tout le monde sait ça, à part quelques bobos gauchos écolos. C’est le sens d’un interview du président du directoire d’Areva. Monsieur Oursel conseille aux autorités japonaises de travailler la communication, et de montrer que tout va bien :
La société Tepco (Tokyo Electric Power Company) responsable du site s’emploie dans ce sens. Vous y verrez comment il faut faire pour baisser la radioactivité mesurée. La solution est très simple, il suffit d’utiliser des liquidateurs qui sont sacrifiés pour la bonne cause, mais aussi protéger les sondes de mesure... de la radioactivité. Il suffisait d’y penser. Après avoir enlevé la terre contaminée autour des sondes, élever un mur bien épais de 2,5 m de haut, et le tour est joué. La mesure est ainsi divisée par 5.
Mais, en France, il y a plein de gens malintentionnés qui sont capables de lire, et d’étudier des comptes rendus scientifiques, des parutions. Le document suivant donnerait l’état des lieux de ce qui se passerait actuellement à Fukushima. Figurez vous que l’annonce en fanfare de l’arrêt de la mise sous contrôle de la réaction nucléaire, ce fameux arrêt à froid, n’est peut être pas aussi évident qu’annoncé. En fait, il semblerait que Tepco, ait perdu au moins trois corium sur les quatre. Le coruim [1], est un mélange liquide à haute température, contenant le combustible nucléaire. Sa température est auto-entretenue par la réaction nucléaire. Plusieurs autres informations sont toutes aussi alarmantes. Mais Aréva n’en a cure. Le nucléaire c’est l’avenir... de ses gains financiers.
Enfin, si vous souhaitez avoir le témoignage d’un liquidateur, c’est ci-dessous. Sachez qu’ils n’ont pas le droit de parler, et pour cause, tout ne semble pas conforme aux affirmations de Tepco.